dimanche 2 janvier 2011

Ahhhhh! elle n'est pas révolutionnaire, ma carte de voeux !
Avec elle, vous pourrez traverser 2011, en touriste, zen, en mode plan-plan.
Tout y est : la santé, des champs de blé et d'oseille, des prés de thune, des bonnes résolutions (qu'il est tellement excitant de ne pas tenir) et une belle et noble empathie , douceâtre et frileuse, pour une fourmilière humaine dont je fais partie.
Mais, en vrai, moi, ce que j'aimerais,c'est que ça pète !
Une révolution, même si l'inconfort m'indispose et que la mort me fait quand même un peu peur.
Un truc qui décoiffe, un machin qui bouscule, un bidule anarchiste qui changerait les latitudes et bouleverserait ce que nous pensons vouloir.
Le problème, c'est que s'il se trouve un gugus qui vienne me la proposer, cette révolution là, un mec ou une nana qui vienne me dire ce qu'il faudrait que je fasse pour que le monde change et soit plus beau...
Et ben, je pense que je ne le suivrai pas.
Alors, pour citer Brassens, je me contenterai de ne pas avoir d'idéaux sacro-saints et de ne pas trop emmerder mes voisins.
C'est un bon programme pour cette nouvelle année.
Je vous la souhaite bonne.

6 commentaires:

  1. Bon, d'accord pour ne pas suivre d'idéal sacro-saint...
    Mais juste passer Sarkozy, ses ministres et son état-major par les armes !...
    Ou juste Sarkozy et ses ministres alors...

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  2. Bon, bon, d'accord...Sarko, ses ministres et son état-major.
    Mais alors seulement à la guillotine, tradition française oblige (selon Guillotin, le ci-devant ne ressent qu'un léger courant d'air frais avant de rejoindre le ciel ou l'humus, au choix de ses convictions).
    Le pal a aussi son charme, je ne le conteste pas mais nous ne l'utiliserons qu'avec parcimonie.
    Quant au bûcher,pas question : ce n'est pas du tout écologique et dans l'air du temps.
    Je ne négligerais pas non plus le gibet, qui , dans le passé , a fait ses preuves.une petite note médiévale sur un champs de mandragore serait du plus bel effet.
    Ah, que la révolution est belle!

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  3. Et dire que je voulais être le Luther de cette époque, instillant dans l'esprit de mes contemporains les germes insidieux d'une nouvelle Réforme... Non seulement je ne serai pas suivi, mais la violence primera sur le message !

    ... Bon, passez-moi cette hache.

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  4. Ah ! Monseigneur, je vous sais gré de bien vouloir l'admettre...Une révolution ne se fait pas dans la dentelle.
    Et dans ce cas, comme on ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs, nous nous entendrons pour ne pas être l'oeuf. Entre gens de bien(s).
    Ne le répétez surtout pas...de nos jours, les oeufs sont tellement individualistes qu'ils veulent toujours être du coté du manche.(de la hache que vous avez en mains).

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  5. Une révolution ne se fait pas dans la dentelle ? j'ai ouï pourtant que, lors d'insurrections chez les vers à soie, cela s'était pourtant fait !

    D'ailleurs, peut-être faudrait-il songer à d'autres modes de révolution. Foin de ces barricades, de ces morts et de ces plombs, qui ensanglantent les villes et indignent les monarques. Instaurons la révolution tranquille, bourgeoise et coutumière, marquée d'infinis petits gestes répétés par une population discrètement exaspérée. La colère en pantoufles, le clic de souris ravageur. Qu'on puisse bouleverser le monde, et les moeurs, sans descendre dans la rue se faire tuer. Cela, ce serait révolutionnaire, pour le coup ! Non ?

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  6. L'indignation est à la violette ce que que la révolution est au sang, à la sueur et aux larmes...Voire à la tripaille répandue sur le pavé.
    Choisis ton camps, camarade !
    (Ouh là là ! je me fais froid dans le dos, moi ! Si ça continue comme ça, je vais finir par me guillotiner moi-même )

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