jeudi 3 février 2011

Conne complainte

Je ne résiste pas à l'envie de livrer à votre sagacité un petit pôueme que je viens d'écrire, inspiré par la connerie ambiante que je constate quotidiennement, entre autres sur Orange...Mais pas que !
Ce n'est pas très optimiste sur la nature humaine mais bon !
Comme quoi, même les cons peuvent engendrer des songes...ou des cauchemars.
Mais s'ils n'existaient pas, qu'est-ce qu'on pourrait bien se raconter ?
J'ai déjà trouvé la musique et je m'accompagne à la guitare mais je n'ai que fredonné parce qu'il est vachement tard.


CONNE COMPLAINTE ou CHANT DE MARCHE DU FRONT NATIONAL.

Je préfère ma frangine à ma cousine
J’aime mieux ma copine à ma voisine
Et j’adore ma région, ma famille et mes amis
Plus que ces salauds d’étrangers qui viennent nous piller

Si j’étais le patron de la patrie –e
Le maître, le boss, celui qu’on glorifie-e
J’les foutrais dehors, à coup d’ pied dans l’ cul
Bing un charter pour Honolulu.

Je suis con, elles sont connes
C’est comme ça que j’raisonne
Je suis con
Je suis con
Je suis con.

Moi je suis pour la démocratie-e
Ouais, ça rime avec phalocratie-e
Quand on est mysogine, jamais on n’se débine
C’est pas parce qu’elles peuvent voter
Qu’on pourrait pas les baiser.

Du moment qu’ça sort pas de la famille
Que nos femmes qu’on besogne, qu’on étrille
N’aillent pas se faire sauter
Par ces pourceaux d’étrangers.

Je suis un con (ter)

Moi le mec qui me cherche de la misère
Qui pète la gueule à mon pote ou qui viole ma grand-mère
Qui chie sur mon paillasson ou qui pique ma bagnole
Et qui vient me narguer, je me marre, je rigole.

Moi je l’dis, je suis pour la peine de mort
Et je pourrai l’cuisiner sans jamais aucun remords
L’étriper, l’empaler, le pendre, le guillotiner.
J’aimerais l’faire moi-même, on fait comme on aime.

Je suis con, elles sont connes
C’est comme ça que j’raisonne
Je suis con (ter)

Maintenant que je sais naviguer-O gué !
Sur la toile internet, même sans orthographier
Correctement liberté, amour et fraternité
Je continue de brailler sans jamais avoir pensé

Plus loin que le bout de mon nez
Qu’est pas juif, qu’est pas busqué
Et qui sera toujours, pour de vrai
Le blaze d’un bon français.

Je suis con (ter)

Mais jamais, jamais vous ne m’ferez taire
Car je suis un éternel mystère
Qui arpente la planète, aussi vrai que je suis bête
Et méchant et teigneux comme mes aïeux.

Car les cons qui vivent en multitude
A défaut de penser en altitude
Sont légions, j’ai raison et ils le resteront
A jamais, à jamais, pour l’éternité.

Ils sont cons, elles sont connes
C’est comme ça qu’ils raisonnent
Ils sont cons
Ils sont cons
Ils sont cons.

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